Intelligence collective, le rôle du DRH
L’article ci-après est directement inspiré du livre « Orchestrer l’intelligence collective » de Charlotte du Payrat et du rôle du DRH.
A mon sens, certaines idées sont également applicables aux managers et dirigeants.
Parmi les 3 pistes de développement de l’intelligence collective abordées, je retiens particulièrement la capacité à comprendre les situations humaines complexes. Cette capacité repose, selon l’auteur, sur le développement de l’intelligence émotionnelle.
L’un des aspects de l’IE consiste en effet à écouter et accepter les émotions quelles qu’elles soient. C’est une des clés permettant de libérer les énergies, de favoriser une libre circulation de la parole, et d’identifier des situations génératrices de souffrances.
En effet, toutes les émotions sont utiles, qu’elles soient plaisantes ou déplaisantes, car elles sont toutes porteuses d’information.
Il est important à ce stade de bien faire la différence entre l’accueil des émotions, et leur régulation, dont la manière de les exprimer est une des composantes.
Cette posture permet à l’entreprise de nourrir une perspective sur le long terme.
Cet horizon de temps est en lien avec la loi Pacte (Plan d’Action pour la Croissance et la Transformation des Entreprises) votée en avril 2019 et qui introduit la notion de Raison d’Etre plus seulement au niveau individuel, mais au sein même des statuts de l’entreprise.
Il s’agit du projet de long terme dans lequel s’inscrit l’objet social de l’entreprise.
Dit autrement, il s’agit de s’interroger et de donner du sens au projet entrepreneurial en définissant la place de l’entreprise dans la société.